La protection des personnes relève de la responsabilité des États. Un gouvernement garantit normalement à ses ressortissants un ensemble de droits civiques, politiques, économiques, sociaux et culturels, les protégeant notamment des crimes et des persécutions grâce à ses lois, ses forces de police et ses tribunaux.
Lorsque ce système de protection nationale s’effondre (par exemple en cas de guerre, de troubles sérieux ou parce que le gouvernement lui-même est à l’origine des persécutions), il arrive que des citoyens soient contraints de fuir dans un autre pays. Ceux qui ont besoin d’une protection internationale doivent être considérés comme des réfugiés. Comme les droits fondamentaux des réfugiés ne sont plus protégés par le gouvernement de leurs pays d’origine, la communauté internationale assume alors la responsabilité de veiller au respect de ces droits fondamentaux.
Le besoin de protection internationale est à la base de l’intervention du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) et/ou des États pour les demandeurs d’asile et réfugiés afin d’assurer la sauvegarde de leurs droits, de leur sécurité et de leur bien-être conformément aux standards internationaux.
Remarque :
la Convention de Genève ne fait pas de distinction entre demandeur d’asile et réfugié, suivant le principe selon lequel la qualité de réfugié n’est pas donnée mais « reconnue ». C’est avec l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile dans le monde, et en particulier en Europe, qu’une distinction s’est opérée, essentiellement pour diminuer les droits des demandeurs d’asile.